La claricup : une publicité hilarante

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pub claricup1Un petit billet improvisé sur la publicité de la cup menstruelle « Claricup » (cup que je ne connaissais pas encore) : elle exploite avec brio la vieille blague du vampire qui fait infuser un tampon à la place d’une verveine-menthe…

pub claricup2

Les points forts : un homme pour présenter un produit d’hygiène féminine, ce qui a le mérite de briser certains tabous, le thème des vampires bien utilisé (avec petits effets spéciaux !), le serveur qui fait le mariole en arrière plan, les jeux de mots disséminés un peu partout (surtout sur les bouteilles « grand cru » et le « diplôme », faites un arrêt sur images, ça vaut son pesant de cacahuètes !), une démonstration de l’utilisation de la cup avec une flûte à champagne… C’est brillant, c’est fin, tous les ingrédients sont là,  jusqu’à la musique empruntée à Casse-Noisette, pour le côté mystérieux… J’adooooore (hum… serais-je un poil trop enthousiaste ?^^) !

claricup3Un point faible ? : en cherchant bien la petite bête, la jeune femme qui découvre la claricup est une belle blonde (ou châtain clair ?) un peu gnangnan qui finit en maillot 2 pièces, mais pour ma part, ce cliché (que je pense volontaire) m’a plutôt fait rire, si l’on prend la vidéo dans son ensemble, comme une bonne parodie de film de vampires et de pub pour les protections hygiéniques (au passage, ne trouvez-vous pas bizarre ce mot de « protections hygiéniques », genre on « protège », tel un chevalier au bouclier étincelant, notre chère et divine culotte des tâches de sang  criminelles ?)

Je suis allée sur le site de Claripharm, mais à 26 euros la cup, je préfère toujours largement ma Meluna (environ 14 euros pour rappel) !

Quoi qu’il en soit, une bonne publicité qui a le mérite d’en finir avec les traditionnelles pubs où les serviettes hygiéniques ou les tampons sont arrosés d’un liquide bleu chelou, censé symboliser le sang menstruel !

Voilà le lien : La claricup : sauvez un vampire !

(Chapeau bas à « Left productions » pour la réalisation du clip : http://www.trouveaugustin.com/left-productions/)

Et  vous, qu’en pensez- vous ? 🙂

Stériliser sa cup ! (2/2)

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Pour stériliser votre cup, plusieurs possibilités.

La plus courante : rincez votre cup sous l’eau chaude pour enlever le gros du sang.

Faites ensuite bouillir de l’eau dans une casserole (personnellement, j’utilise une petite casserole, réservée uniquement à cet usage. Non pas que je trouve « sale » en soit d’utiliser la même casserole pour faire mes soupes et stériliser ma cup (l’eau bouillante nettoie tout) mais par égard envers ceux que j’invite à manger des pâtes ou qui vivent avec moi, je préfère distinguer le matos ! ). Plongez la cup dedans 3 minutes environ. Attention au moment de la sortir de ne pas vous brûler les mimines : je la rince pour ma part sous l’eau tiède et je vérifie que la température n’est pas trop chaude avant de l’utiliser.

Si vous avez un micro-ondes, vous pouvez investir dans un stérilisateur de cup, pliable ou non (quel luuuuxe) : le principe est le même qu’un stérilisateur de biberons. Vous mettez de l’eau (chaude ou non) dans le stérilisateur jusqu’à la marque limite (environ 200 ml), vous posez la cup rincée dans le stérilisateur. Fermez le couvercle du stérilisateur en veillant à laisser le trou sur le dessus découvert. Faites chauffer trois minutes au micro-ondes. Attention également au moment de retirer le stérilisateur du micro-ondes, car il est brûlant !

La méthode plus rapide pour les feignasses filles forts occupées, comme moi : mettez votre cup dans le stérilisateur (ou un autre récipient, en verre, par exemple) et versez de l’eau bouillante dessus. La cup doit être recouverte d’eau. Laissez-la là 5 minutes ou plus.

Et voilà, c’est prêt ! (ah non, ça c’est pour les gâteaux…)

Nettoyer et stériliser sa cup ! (1/2)

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J’ai beaucoup parlé de mes tests de cups,  notamment sur la manière de les insérer, mais pas tellement sur la façon de les nettoyer ni de les stériliser. Voici donc un petit billet pour vous permettre d’y voir plus clair en la matière.

Nettoyer : « moment parfois casse-bonbons (surtout quand on n’est pas dans ses toilettes), pour vider son saint graal et enlever le plus gros de l’hémoglobine qui en tapisse l’intérieur, avant de remettre l’engin dans la foune. Pour ce faire, vous pouvez utiliser du papier toilette (attention à ne pas en laisser collé dans la cup), ou de l’eau de la petite bouteille que vous gardez TOUJOURS avec vous dans votre sac (oui parce que vous êtes super prévoyante ou juste super assoiffée), ou encore de l’eau du robinet si vous avez squatté les toilettes handicapées et qu’elles disposent d’un petit évier. »

CAM01620Stériliser : « tentative d’élimination d’un maximum de mauvaises bactéries/germes (et autres s……) au début et à la fin du cycle, à l’aide d’une casserole ou d’un stérilisateur et d’un peu d’eau bouillante. »

C’est plus clair là, non ? Pour résumer, on stérilise sa cup avant de l’insérer (et les quelques secondes où elle sera à l’air libre ne vont pas occasionner de contamination apocalyptique -ou pas plus qu’un tampon qu’on sort de son emballage plastique-). Pendant le cycle, on vide sa cup (toutes les 8 à 12h ou moins, en fonction de son flux et de ses préférences !), on passe de l’eau dessus (ou on enlève le plus de sang possible) avant de la ré-enfourner direct, tel un petit pain au sésame (oui, j’aime le sésame plutôt que le pavot). Enfin, le dernier jour des règles, on re-stérilise avant de ranger sa cup dans son sachet et hop, c’est tout bon.

Pour en savoir plus sur les outils de stérilisation, c’est par ici 🙂 => https://mariannetrux.wordpress.com/2016/08/03/steriliser-sa-cup

AyaNature : un site de cosmétiques bio au top !

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Petit billet du jour sur un site marchand vraiment chouette : AYANATURE

Je suis tombée dessus un peu par hasard, alors que je cherchais une BB cream de la marque « So’bio Etic », que je ne trouvais plus nulle part (ô rage ô désespoir). Que ce soit sur Amazon ou sur le site du fabricant, le produit était très onéreux, et clairement, ça me faisait bien chioum de dépenser 25 euros pour une crème qui valait max 12 euros… J’ai donc débarqué sur le site d’AyaNature, où se trouvait ma BB cream miracle et surprise, ils n’abusaient pas sur les prix ! Wouhouuuu ! J’ai découvert d’autres marques bio également sympathiques et abordables (comme la marque « Avril ») : bref il s’agissait d’une vraie mine d’or en termes de cosmétiques biologiques.

J’ai commandé deux fois chez eux et jusqu’à présent, je n’ai pas été déçue par le service : livrée assez rapidement (quelques jours), sans avoir eu Ayanature les frais de port gonflés, et surtout un petit « truc » en plus auquel j’ai été sensible : un gentil message personnalisé par un membre de leur équipe. J’avais déjà eu un mini post-il avec mon prénom dessus et un « merci », mais sur ma dernière facture (cf. photos), on m’a écrit un message de quelques lignes pour me remercier d’avoir commandé chez eux. A cela s’ajoutent un autocollant choupi et un échantillon gratuit : vous obtenez le combo gagnant ! Cela peut sembler être un détail marketing, mais moi ça m’a touchée 🙂

CAM01366[1]

Longue vie donc à ce site (en espérant que son succès ne fasse pas grimper les prix) et… aux écureuils !

« AyaNature, AyaNature, Ayaaaaaaanatuuuuuuure » 😀

http://www.ayanature.com/fr/

Lecture du jour, bonjour : Felicidad, de Jean Molla

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felicidadJ’ai profité de ma (trop courte ^^) semaine de vacances pour terminer un roman de science-fiction que j’avais commencé, sans grande conviction, il y a environ deux semaines : il s’agit de Felicidad, de Jean MOLLA.

L’histoire se déroule dans une époque futuriste. Trois « états-continents », correspondant aux anciennes nations mondiales, ont été redessinés : la Grande Europe, les États-Unis d’Australamérique et la Chinasie.  L’intrigue principale prend place dans la Grande Europe, où les humains cohabitent avec les parhumains (ou humanoïdes) qu’ils ont créés génétiquement, afin de s’affranchir des tâches physiques dégradantes et/ou enquiquinantes (bande de feignasses). Le mot-clé de cette nouvelle société ? Le bonheur. Ce bonheur obligatoire (tiens, ça pourrait donner un super sujet de philo pour le Bac) est à la fois un droit inscrit dans la Constitution mais également un devoir : il ne concerne qu’une catégorie d’humains aisés : les « Citoyens ». A la tête de cette merveilleuse société, un Président à vie un chouïa parano depuis une tentative d’attentat contre son auguste personne, et une pléthore de ministères à sa botte.

Le début du roman commence in media res : le Président à vie convoque ses ministres car la sécurité de l’État est menacée par des parhumains qui se rebellent contre leur statut d’esclave. Parallèlement, le  ministre du Bonheur obligatoire, se fait assassiner. Le ministère de la Sécurité Intérieure fait alors appel à un policier d’élite, Alexis Decked, pour mener l’enquête.

Comme annoncé plus haut, je n’ai guère accroché au début du bouquin. Je n’avais pourtant rien à reprocher au style de l’auteur.  Il y avait une bonne alternance entre descriptions (pour bien comprendre le fonctionnement de cette nouvelle société) et dialogues (pour faire avancer le schmilblick). La mise en place de l’intrigue a été toutefois un peu lambine selon moi. De plus, la page de couverture n’envoyait pas franchement du rêve (à moins de fantasmer sur des crânes blancs en série), même si elle représente bien l’idée que les Citoyens de Felicidad ne sont que des « moutons », sans aucune singularité. Finalement, c’est à partir du chapitre 15, lorsque Decked commence vraiment son enquête, que j’ai réussi à me raccrocher à l’histoire et à ne plus la lâcher.  Les péripéties s’enchaînent parfaitement et des indices sont distillés ici et là pour revenir ensuite nous faire « coucou » dans l’épilogue explicatif. Bref, un très bon roman de science-fiction, que je mettrais au même niveau que le très bon Terrienne de Jean-Claude Mourlevat (même si l’histoire diffère). Je vous recommande la collection Pôle fiction fantastique, chez Gallimard Jeunesse, on y trouve de véritables pépites !

« Sa jeunesse, une partie de sa vie d’adulte n’avaient été qu’un tissu d’acquiescements et de certitudes, un frileux consentement à l’ordre des choses. » Jean MOLLA

Le « Go Girl » : (enfin) testé et approuvé !

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gogirlrectoMon anniversaire est enfin arrivé et avec lui son lot de présents, parmi lesquels mon très cher GO GIRL !!! Je vous en avais parlé en théorie. Je peux à présent vous parler en « pratique », puisque j’ai pu le tester à plusieurs reprises dans un des lieux les plus crados de la planète : j’ai nomm(in)é les toilettes de la gare !

Laquelle d’entre nous n’a-t-elle pas déjà poussé un « urggh » dégoûté devant une lunette de WC gaiment parsemée de gouttelettes d’urine étrangères ? Hein ?

Bref, tandis que je me dépêchais de vaquer à mes occupations primaires, avant de choper un train pour rentrer à la maison, je me retrouvais une fois de plus nez à nez (ou bien…) avec des toilettes franchement dégueues. En temps normal, j’aurais opté pour la technique du « je me-tiens-debout-au-dessus-des-WC-en-pliant-les-genoux », en priant pour ne pas toucher la lunette souillée avec mon jean. Certes, cette technique permet de contracter ses cuisses et par là-même de les muscler (au prix d’un effort surhumain). Toutefois, en bonne feignasse que je suis depuis environ…depuis toujours en fait, je revendique le droit d’uriner sans effort ! Et c’est là qu’intervient justement le GO GIRL !

   tube-gogirlJ’avais eu la bonne idée de ranger mon urinoir portable dans mon sac à main la veille : ni vu ni connu, une fois le machin plié, on peut de fait le ranger dans son étui en plastique qui fait la taille d’un tube d’aspirine.

Ma mission était simple : faire pipi de manière hygiénique, tout en restant debout !

gogirlfenteRecette pour utiliser le Go Girl sans en foutre partout  :

Le GoGirl ressemble à un entonnoir, constitué d’un côté « haut » (Up) et d’une partie « bas », qui est prolongée par un embout.

Placez-vous (bravement) face aux WC et calez le haut du Gogirl au niveau de l’entrejambe. Tenez la partie « up » avec le pouce et maintenez la partie « bas » avec l’index ou le majeur. L’embout doit être pointé au-dessus de la cuvette.

Pour le dire autrement, vous êtes subitement  dotée d’un emboutmagnifique appendice externe en silicone violet, qui fait plus ou moins penser à un pénis. Vous voilà prête pour faire pipi debout… En fait le plus « dur » dans l’histoire, c’est peut-être de se dire qu’on peut maintenant uriner comme les hommes : pas évident la première fois, lorsque ça fait plus de 20 ans que vous faites pipi assise. Par contre, j’avais lu qu’on pouvait uriner en glissant le pisse-debout directement dans son pantalon.Bon, je vous le dis, c’est un peu difficile :  il vaut mieux baisser son pantalon à l’ancienne, pour être plus à l’aise.

pochette go girlEt après avoir utilisé son urinoir féminin, comment ça marche, me direz-vous ? Eh bien c’est fastoche ! Le GoGirl est livré avec son étui en plastique et un sachet pour le déposer une fois utilisé (vous trouverez également sur ledit sachet le mode d’emploi de l’urinoir). Secouez un peu votre GoGirl pour enlever les quelques gouttelettes d’urine qui sont restées dedans, et essuyez-le sommairement avec du papier toilette (l’intérieur et l’embout). Mieux encore, si vous avez une bouteille d’eau sur vous, vous pouvez rincer l’intérieur du GoGirl, avant de le mettre dans son sachet en plastique. Nettoyage ensuite à la maison avec de l’eau et du savon. Et hop, emballé c’est pesé !

petit coinPour vous donner une idée de ce qu’est cette sensation merveilleuse d’uriner sans craindre d’être contaminée par des germes intempestifs, j’ai pris une photo avec une vue « du haut du GoGirl ». Pour les âmes sensibles, pas de panique, il s’agit seulement d’une photo de simulation : avec mon jean et au-dessus de mes WC…

CAM00845« Après les toilettes de la gare cracra, vivement les aires d’autoroute d’ici bas : toujours prête avec mon GO GIRL ! » (*voix publicitaire de crécelle*)

(En vente chez Plim : http://www.plim.fr/fr/femme-nomade/243-urinoir-feminin-gogirl.html)

L’urinoir féminin : GoGirl et tutti quanti !

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Pour continuer dans la sphère du féminin intime, j’avais envie de vous parler de ce merveilleux objet qu’est l’urinoir féminin, appelé également « urinoir portable » et moins élégamment « pisse-debout » (même si ça a le mérite d’être bien imagé !). Le concept est simple : permettre aux femmes d’uriner debout, de manière hygiénique, que ce soit en pleine cambrousse, sur le bord de la route ou dans des toilettes crado… Ou simplement pour réaliser ce (vieux) fantasme du « si j’en avais une, on m’appellerait mon oncle ! ».  Je n’ai pas encore eu la chance d’en tester un, mais qui sait…

ImageIl existe différentes formes d’urinoirs féminins, en fonction de la marque. Souvent fabriqués en silicone médical (comme la cup, quoi !) leurs couleurs et leurs prix varient eux aussi ! Le principe est toujours le même : on se positionne debout et sans avoir besoin de baisser le pantalon (sauf si c’est un slim très serré !), on cale l’engin en forme d’entonnoir au niveau de l’entrejambe, de façon à récupérer l’urine et à l’évacuer par le trou percé au bout de « l’appendice. » Une fois son office dûment rempli, on dépose notre brave urinoir dans une pochette ou un étui plastique imperméable. Nettoyage ensuite à l’eau et au savon une fois rentrée chez soi, pour les urinoirs en silicone ; opération « jetage-ni-vu-ni-connu » dans la poubelle la plus proche pour les urinoirs jetables en carton !

ImageLors de mes pérégrinations webatiques (non, je n’ai aucun problème avec les néologismes ^^ ), je suis tombée sur l’urinoir GoGirl, qui sauf erreur de ma part, ne se décline qu’en deux couleurs : rose-barbie et kaki ! Le mode d’emploi est disponible sur le site http://www.youpee.fr/mode-emploi.php. On peut l’acheter sur Amazon, où les deux couleurs sont disponibles ou mieux encore sur le site de Plim.fr où il est moins cher (16 euros) ! Cet urinoir en silicone, souple, est vendu dans un tube de la taille d’un tube d’aspirine, avec sa pochette  plastique de rangement. Il est conseillé de mettre au fond de ce sac un mouchoir, histoire de récupérer le gros des  gouttelettes récalcitrantes d’urine.

Image Dans la même idée, la marque LadyP propose un urinoir féminin, avec un choix plus large de couleurs bien sympas. Moins onéreux que le  GoGirl, puisqu’il coûte environ 12 euros, il n’est cependant pas livré avec un tube en plastique de rangement. Son « étui » ou pochette imperméable est à acheter en plus (7 euros). Après, rien n’empêche non plus de prendre un sac plastique lambda que l’on jette, une fois l’urinoir nettoyé. Il présente également une anse que n’a pas le GoGirl, « pour une meilleure prise en main », dixit leur site http://urinoir-portable.ladyp.eu/

ImageJ’ai été moins attirée par le « pisse-debout » ci-contre, à cause de sa forme et de sa matière qui m’avait l’air plus rigide que celle du GoGirl, par exemple : mais peut-être n’est-ce qu’une illusion d’optique ! En revanche, il est vraiment peu cher, comparé aux deux autres marques ci-dessus : environ 7 euros sur le site consomacteurs.com/cosmetiques/499-le-pisse-debout-freelax.html et livré avec un sac plastique équipé d’un zip pour faire office d’étui.

Après les réjouissances du cycle menstruel, voici celles de la pause pipi ! Youpiiii (ou You pee !) 😀

Une histoire de foufoune (5) : la cup MELUNA SOFT

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Bon. Je me doute de ce que vous allez dire… « Mais, tu passes ta vie à tester des cups menstruelles ? » Ce à quoi je répondrai placidement : « Disons que, comme j’ai la chance d’avoir mes « happy days » tous les mois, ça laisse effectivement des opportunités multiples pour tester du matos ! »

meluna classiqueVSsoftVous le saviez, j’étais déjà très satisfaite du modèle « classique » de la Cup MELUNA à tige, (taille L) : après plusieurs essais pour une meilleure prise en main, exit les fuites et bonjour Mme Liberté ! En me baladant sur le site de meluna.fr, j’ai constaté qu’il y avait moult autres modèles, que ce soit en matière de tailles ou de « textures ». Je souhaitais acheter une seconde cup, plus petite, pour les jours de faible flux. Lorsque le flux est très faible, la cup MELUNA « L » est à mon avis moins indiquée : comme l’intérieur du vagin est plus « sec », l’insertion de la cup grande taille me paraît un peu plus douloureuse, ce qui n’était pas le cas pour les jours de marée rouge !

J’ai donc investi dans une cup MELUNA à tige, catégorie « SOFT » (taille M), toujours livrée dans son sachet violet : la taille de la cup et celle de la tige sont plus petites que celles de la cup L. Et attention, il ne s’agit pas de n’importe quelle cup, puisque j’ai craqué sur une cup…. à paillettes ! Oui, quand j’ai vu que c’était possible, j’ai d’abord trouvé ça un peu « girly-kitch ». Puis je me suis rappelé de l’expression : « une fille, quand elle pète, ça fait des paillettes ! ». Là, je me suis dit, la bave aux lèvres (sans mauvais jeux de mots !) et le regard cupide : « Il me la fauuuuut ! » car, à défaut d’avoir des paillettes dans les fesses, c’était franchement réjouissant d’en avoir dans la foufoune ! Enfin, quand je dis « dans » la foufoune, ce n’est pas tout à fait exacte : le but n’est évidemment pas de créer des réactions allergiques. Les paillettes sont donc intégrées dans la matière TPE qui compose la cup : aucun risque donc pour les parties intimes.

Je dois dire que j’CAM00631ai vraiment trouvé la cup SOFT plus souple que la « classique » et j’ai eu l’impression que le revêtement de cette cup-ci était également plus doux. J’ai choisi le modèle à tige, car je ne suis pas encore assez aguerrie pour retirer la cup sans une « aide » : des modèles à boule et anneau existent aussi. Seul bémol signalé sur le site meluna.fr et la fermes des peupliers, la cup souple ne convient pas a priori pour une jeune utilisatrice débutante et pour les femmes qui font beaucoup de sport car  » (…) une bande abdominale très musclée empêchera la coupe menstruelle de se déplier facilement ». Pour ce qui me concerne, le sport et moi, ça fait trois, donc bon… !

MeLuna_Weichheitsgrade

CQFD : la cup MELUNA SOFT est selon moi un très bon investissement : elle est à la fois agréable, jolie, hygiénique et écolo ! Tout pour plaire ! Je vous la recommande vivement 🙂

PS : pour info, petit rappel des bonnes raisons pour adopter une cup (MELUNA ou autres) : http://www.meluna.fr/

La London School of English : my godness, never after !

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apprendreanglaisAujourd’hui, j’avais rendez-vous dans une école qui propose des formations en anglais, la London School of English, au Mans : je voulais obtenir un devis pour avoir une idée de ce qui pouvait être fait pour améliorer mon anglais. Ben mon vieux, je n’ai pas été déçue, non pas par mon niveau en anglais, mais par la goujaterie du responsable (si tant est qu’il en est un) qui m’a « accueillie » !

Le responsable qui m’a reçue dans les « locaux » était pourtant courtois au début (pendant 2 minutes donc), jusqu’à ce que je lui annonce que je souhaitais faire financer cette formation par Pôle Emploi, dans le cadre d’un congé individuel de formation. Oulàààà ! Ce que je n’avais pas dit là… J’ai tout de suite compris que j’étais tout à coup moins intéressante (pour ne pas dire insignifiante) quand il m’a annoncé que ça risquait de ne pas le faire, vu que Pôle Emploi ne rémunérait qu’à la hauteur de 15 ou 16 euros de l’heure (et blablabli) et que ça coûtait ici beaucoup plus cher (et blablabla). Moi tout ce que je voulais, c’était un devis, donc bon…

Il m’a demandé ensuite de parler en anglais, pour évaluer un peu mon niveau  linguistique (qui sans être catastrophique, n’est guère fluide). Je ne savais pas par où commencer ; je lui ai donc demandé de me poser des questions pour m’aider. Il n’a pas voulu (au final, il m’en a posé plus tard). Je me suis un peu présentée, j’ai raconté les voyages que j’avais faits, etc.J’ai fait bien entendu des fautes de prononciation et de temps, même si un anglophone lambda m’aurait comprise.

L’énergumène en face de moi faisait des grimaces (si si !) à chaque fois que je faisais une erreur, et semblait vraiment agacé que je ne connaisse pas parfaitement les termes métalinguistiques en anglais pour désigner les temps en anglais (« present simple », « past perfect », « modals », etc. »). Il me coupait même pendant que je parlais pour me reprendre (ce que je ne ferais jamais avec mes élèves étrangers, pour ne pas casser la fluidité de leur discours). J’ai juste halluciné : moins pédagogue que ça, tu meurs ! Môssieur s’est également permis des piques qui manquaient cruellement de professionnalisme

Extrait d’un dialogue fort éloquent en la matière :

Moi craignant un malentendu : « The name of the tenses ? Heu… You mean… in English ? »

-Lui : Of course ! That’s why we’re here for ! » (Il aurait rajouté « Andouille » que ça aurait fait pareil)

Bref, la « London School of English »  du Mans, première et dernière fois que j’y mets les petons : se faire prendre pour une imbécile parce qu’on « ne sait pas » ou ne « sait pas bien » en anglais, ça va 5 minutes (non, 2 min en fait !). Quand on prend des cours, on paie aussi pour la pédagogie. Là, on avoisinait le « zéro » bien pointé, et ce n’était qu’un premier entretien. Il s’agissait en plus de cours à l’oral uniquement basés sur la grammaire, la conjugaison, le vocabulaire ET la métalinguistique = méthode traditionnelle des années 50′ en pire. On est en 2014, faudrait peut-être voir à utiliser d’ autres méthodes complémentaires, comme les méthodes communicatives et actionnelles (avec leurs points forts et leurs points faibles, of course).

Une histoire de fou(foune) 4 : la cup menstruelle MELUNA

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Toujours dans la rubrique « je-prends-soin-de-ma-foufoune-parce qu’elle-le-vaut-bien », j’ai testé la « cup » ou coupe menstruelle de la marque allemande « Meluna ». J’ouïs déjà des « quoâââ »  patriotes indignés : pourquoi diable prendre une marque allemande, quand on peut faire marcher  la marque française « Fleurcup », huuum ? C’est très simple, braves gens !

D’une part, la cup Meluna serait plus souple que la Fleurcup (ce qui peut être utile d’un point de vue strictement foufounaire), dixit Easycup, un site spécialisé dans le recensement de TOUTES les cups  (pays, par pays, siouplaît http://www.easycup.fr/).

D’autre part, la cup Meluna était moins chère que la Fleurcup et j’avais une super réduc’ de… 5% (ohohooo) sur le site de la Ferme des peupliers http://www.ferme-des-peupliers.fr/fr/  (très bon site au passage, j’ai été livrée très rapidement). Enfin, Meluna proposait plein de modèles différents de cups  (à tige, à anneau, à boule, etc.)  ^^

Me voilà donc l’heureuse propriétaire d’une cup top moumoute orange, livrée dans son petit sachet de velours (ou presque) violet. Il existe plusieurs tailles de cup, en fonction du flux menstruel (le guide des tailles est généralement indiqué sur le site de la marque). Pour info, j’avais pris la taille L, recommandée pour un flux très abondant, et équivalent aux tampons ‘super’. Bon, je ne vais pas vous le cacher, hein, quand j’ai découvert l’objet de mes convoitises, je me suis dit : « Oula… Tout ça à faire rentrer… Foufoune va douiller! Et ce ne fut pas tout à fait faux…

LA CUP : MODE D’EMPLOI

A la question : « est-ce que la cup fait mal ? », je répondrai à la normande : p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non ! La (ou les) première(s) fois, ça peut effectivement faire bobo, parce qu’il faut tâtonner pour trouver la « bonne » façon de mettre sa cup, car ça ne s’insère pas comme un tampon ! Il faut déjà apprendre à plier sa cup : pour cela, différentes manières de procéder (si vous aimez l’origami, vous allez être servies), sont détaillées, par exemple, sur le site de Fleurcup : http://www.fleurcup.com/fr/fleurcup/questionsanswers.

IMG_0648Personnellement, j’ai opté pour l’option pliage « C-fold », parce que j’étais trop polio pour faire les autres…  La première fois fut un peu chaotique donc, parce ce que j’avais inséré le côté « plié » en  dernier (erreur fatale). Mais en même temps, que celle qui ne s’est jamais déchiré la foufoune en insérant un tampon la toute première fois, me jette la pierre !

La seconde fois, j’avais eu le temps de peaufiner ma « technique », donc pas de problème pour l’insertion.  En revanche, j’ai eu du mal à positionner correctement la cup, et la petite tige qui la prolonge au niveau des lèvres et qui permet de la retirer, à la manière de la ficelle du tampon, appuyait un peu trop sur un des côtés de la paroi vaginale.  CQFD : bobo le retour. La fois suivante, j’étais parée (taïaut !) , insertion et placement ok, chef  !  Je ne  sentais plus du tout la cup (youpi).

IMG_0642C’est vraiment là où la cup s’est révélée agréable : on dort la nuit en oubliant totalement ses règles, dans n’importe quelle position, et on ne retrouve pas ses chers draps retapissés en pourpre.  La cup présente le gros avantage de prévenir  le dessèchement vaginal, puisqu’elle recueille le sang au lieu de l’absorber. De plus, sa matière  (silicone médical pour la plupart), empêche les chocs toxiques que l’on peut avoir avec les tampons.

Un grand OUI donc, à la cup, même s’il faut prendre le temps d’apprendre à l’insérer correctement… Je conclurai en citant mon amie Iarn : « La cup, c’est la vie » ! ( » Les pancakes aussi ! » by M-A)